C’est le parcours qui compte, pas la cache

Chaque fois que j’escalade, je le fais dans mes bottes de caoutchouc

Comme j’ai dit dans mes autres articles sur le géocaching, le parcours est, en fait, la destination, et les caches n’y sont qu’un ajout agréable. C’était le cas aussi dans ce voyage.

En plus du géocaching, je peux recommander vivement la randonnée et le canoë dans le parc national d'Etelä-Konnevesi. Quel paysage, quelles eaux. Tout simplement magnifique !

Dans ce nouveau parc national finlandais, il y a des itinéraires de canoë bien marqués, pour lesquels vous trouverez des cartes et des conseils dans le centre de la nature, qui se situe dans le parc, et dans l’office de tourisme dans le centre de la ville Rautalampi (un conseil : on y vend de bonnes glaces aussi).

Le centre de la nature sert d’un point de départ pour plusieurs itinéraires de longueur variable : sur le sentier Kalajan kierros (4,6 km), on peut admirer les trembles géants et les beaux paysages qui s’ouvrent sur la colline Kalajanvuori. Au sommet, on peut admirer le petit lac Kalajanjärvi dont l’eau est tellement claire qu’on peut voir ce qui repose au fond (des troncs immergés).

Kolmen Vuoren Vaellus (le sentier de randonnée Trois Montagnes, 14 km) entourne le cap grandiose Enonniemi. Le point de départ de Loukkuvuoren Lenkki (le sentier de randonnée de Loukkuvuori, 2,8 km) se situe près de l’abri d’Enonranta au lac Konnevesi. Les itinéraires sont assez exigeants à cause de grandes différences de hauteur, et même si aucun d’eux n’est très long, je vous recommande de prévoir une ou deux heures supplémentaires pour eux, en comparaison avec votre vitesse normale de randonnée, à cause du terrain difficile.

Ce parc national comprend également d’autres collines. L’une d’elles s’appelle Rastasvuori (si je me souviens bien). C’est le point le plus haut de l’itinéraire de géocaching que nous avons parcouru en ramant, grimpant, et nageant. Certaines caches se situent dans des emplacements bas qu’on peut atteindre en ramant à côté d’eux, mais pour les autres, on doit se garer la barque sur une rive calme et continuer son chemin à pied.

Cette fois, nous avons grimpé dans nos bottes de caoutchouc fiables : une paire de bonnes vieilles bottes de Kontio, et une paire de Viking Trophy II, de plus nouveau style. Les deux paires allaient tellement bien aux pieds et leur adhérence était tellement bonne que c’était très agréable de les utiliser même dans les endroits les plus difficiles et effrayants.

Comme d’habitude, je me suis senti réussie après avoir trouvé des caches, mais ce n’était pas elles qui se sont gravées vraiment dans mon esprit. Les choses plus inoubliables étaient la manière que j’ai trouvée pour grimper sur les pentes raides, les myrtilles juteuses et les craterelles que j'ai trouvées sur les pentes, les trous sur les rochers que j’ai examinés dans notre barque, et la baignade ravissante à poil après l’escalade laborieuse. C’était un bon voyage, vraiment bon.


Cette cache peut être atteinte en nageant, pagayant, ou tendant le bras un peu – dans une petite barque.



Le géomobile du jour, et une baignade rafraichissante (vraiment fraiche !) après la conquête laboureuse de la colline.

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